De Hugo Chávez à Nicolás Maduro, le Venezuela est plongé depuis 1999 dans une série de réformes connues sous le nom de « Révolution bolivarienne ». Cette communication montre une série de représentations et de résistances, tant dans l'espace public qu'autour du programme national massif de construction de logements sociaux, la Gran Misión Vivienda Venezuela (GMVV). Comment l'État construit-il un discours dit « révolutionnaire » par l'utilisation des rapports de force entre puissance gouvernementale et population ? Comment ces violences symboliques, structurelles et institutionnelles conduites par l'État (dé) légitiment-elles un habitat social ? Le paysage urbain devient un reflet de la coercition politique, sociale et économique du pays. Il révèle de manière récurrente des représentations de la violence, tant structurelle, institutionnelle que symbolique.