Gauches équatoriennes et mouvement indien : une relation nécessaire ? Sarah Dichy-Malherme (Université Paris 8 / Université Paris Nanterre)
1 : Laboratoire d'études romanes (LER, EA4385)
(LER)
Université Paris 8 - Vincennes - Saint-Denis
2 : Etudes romanes (Centre de recherches ibériques et ibéro-américaines)
(EA 369 - CRIIA)
Université Paris Nanterre, Nanterre
L'objet de la communication est de retracer l'histoire d'échanges et d'influences réciproques à l'origine de deux notions-clefs du discours des organisations indigènes d'Équateur (celles de nationalités et de communautés indigènes), de manière à nuancer la grille de lecture fondée sur la « ventriloquie » d'une gauche qui se serait contentée d'instrumentaliser les populations indiennes. Je reviendrai ensuite brièvement sur le paradoxe des trente dernières années, au cours desquelles la formalisation puis la constitutionnalisation d'une partie de ce discours semblent avoir débouché sur une insurmontable opposition entre « gauche institutionnelle » et mouvement indien.