Jane Léro et Paulette Nardal, deux facettes du féminisme noir martiniquais
Laure Demougin  1@  
1 : Université Paul-Valéry Montpellier 3  (RIRRA21)
Université Paul Valéry - Montpellier III : EA4209

Toutes deux martiniquaises, nées à vingt ans d'écart mais jouant toutes deux un rôle particulier dans la presse de l'après-guerre en Martinique, Paulette Nardal et Jane Léro présentent des points communs qui font ressortir leurs différences – au premier rang desquelles le constat que l'une défend un féminisme chrétien, l'autre un féminisme communiste. On se propose ici de partir de ce constat et des recherches les plus récentes (voir le n°1 de la revue Flamme, « Mondes noirs. Hommage à Paulette Nardal », 2021) pour en étudier des implications plus profondes et plus littéraires : ces traits biographiques se retrouvent-ils dans leurs écrits médiatiques, outre les lignes éditoriales différentes dont ils relèvent ? La Femme dans la cité, le périodique martiniquais et féminin de Paulette Nardal, peut ainsi s'étudier en opposition au Justice communiste qui paraît à la même époque (depuis 1919) – et auquel Jane Léro collabore. 


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