Guatemala: la gauche impossible? Le cas Sandra Moran, entre religion et droits LGBTI
Thierry Maire  1, 2@  
1 : Centre Maurice Halbwachs  (CMH)
Ecole Normale Supérieure de Paris - ENS Paris, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), Centre National de la Recherche Scientifique - CNRS : UMR8097
Bâtiment Oïkos 48 Boulevard Jourdan 75014 Paris -  France
2 : Centre d'études mexicaines et centroaméricaines  (CEMCA UMIFRE16 (USR 3337))
Sierra Leona 330 col. Lomas de Chapultepec 11000 Mexico DF -  Mexique

La gauche guatémaltèque semble être réduite à la portion congrue dans le panorama politique du pays. Les raisons en sont multiples, de la guerre civile à une peur du changement qui semble dominer la société. Mais ces faits ont des explications qui résident en partie dans la trajectoire politique de ce courant. En étudiant le parcours d'une femme de gauche, on peut tenter de tirer quelques leçons des difficultés de 'la' gauche à se faire entendre. Entre conservatisme social sur fond d'emprise des mouvements évangéliques, peur primaire du communisme agitée par une oligarchie prompte à utiliser tous les moyens pour éviter la confontration, la gauche ne parvient pas à trouver les moyens de se faire entendre, ni, surtout de partager ses propositions.


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